1/ Revue des marchés : 4è trimestre 2021
Ce dernier trimestre boursier s’est inscrit en net rebond alors que les inquiétudes autour du secteur immobilier chinois avaient fait reculer les indices de 5% environ dans la dernière quinzaine de septembre. Le trimestre s’et déroulé en trois séquences :
• Les excellents résultats trimestriels des sociétés pour le 3è trimestre ont permis de rétablir la confiance des investisseurs .
• Le retour des craintes autour de l’inflation a ouvert une phase d’incertitude.
• L’irruption, les 25 et 26 novembre, du variant Omicron sur les écrans radars des investisseurs a provoqué un décrochage (-5%) des actions européennes (mais -2,5% « seulement » à Wall Street) pour se stabiliser sur ces niveaux ensuite.
Les marchés financiers terminent ainsi en beauté un trimestre de reprise qui clôture lui-même une année exceptionnellement favorable malgré les menaces permanentes de l’épidémie et le retour d’une inflation à des niveaux que l’on avait pas vus depuis plus de trente ans.
Le dollar est l’autre gagnant du trimestre, profitant des perspectives de hausse des taux Fed en progressant de 2.3% contre euro, à 1.13, et de 8% depuis le 1er janvier.
2/ Revue des marchés : Année 2021
On retiendra de cette année boursière 2021 un contraste considérable entre l’accumulation des incertitudes que les investisseurs ont dû affronter (l’efficacité des vaccins, l’ampleur de la reprise, le retour des variants, les difficultés d’approvisionnement et de production, le retour puis l’accélération de l’inflation, la faillite du secteur immobilier en Chine, …) et la performance des principaux indices, comprise entre 20 et 30%.
o Le premier semestre a été celui de la réouverture des économies grâce aux campagnes de vaccination menées tambour battant dès janvier aux Etats-Unis et, on le sait, plus tardivement en Europe .
o L’irruption du variant Delta en Asie-Pacifique en juillet a surpris la population et les o L’actualité chinoise a pris le dessus ensuite .
o L’accélération de l’inflation au quatrième trimestre, à 6,9% (en glissement annuel) aux Etats-Unis et 4,9% en Europe a relancé le débat sur son caractère temporaire ou durable.
o Enfin l’irruption du variant Omicron sur les écrans radars des investisseurs. Et à chacune de ces inquiétudes un optimisme à tout crin, porté par l’efficacité des vaccins, l’excellente santé des entreprises, les liquidités abondantes et, il faut bien le dire, le manque d’alternatives à l’investissement en actions, l’ont emporté pour faire repartir les marchés et les mener vers de nouveaux plus hauts.
Le CAC 40 avance ainsi de 31,1% depuis le 1er janvier, l’Eurostoxx 50 de 23,6%, l’indice S&P 500 (en USD) de 30.8% et le Nasdaq des valeurs technologiques de 29.6%. Les actions chinoises sont les grandes perdantes de l’année (-21% à Hong Kong et +4.8% seulement à Shanghai), entraînant avec elles les actions émergentes qui baissent de 3.7%.
Le dollar est l’autre gagnant de l’année, profitant à plein de la reflation américaine et des perspectives de hausse des taux directeurs de la Fed .
L’or recule de 4.2% dans un mouvement inhabituel dans ce contexte de hausse de l’inflation, dont l’émergence des crypto monnaies constitue une partie de l’explication.
Enfin notons la faible performance des obligations à haut rendement des entreprises.
3/ Perspectives : 1er Trimestre 2022
Nous maintenons donc la recommandation d’être investi en actions au niveau neutre avec une majorité de fonds défensifs.
Fini de rédiger le 3 janvier 2022